Trouver le calme et la confiance pour continuer sereinement son chemin

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Pourquoi parler de l’Anxiété ?

L’anxiété est un état psychologique caractérisé par une anticipation excessive et persistante d’un danger futur, accompagnée d’agitation physique, de tension et de symptômes cognitifs dysfonctionnels. Ce n’est pas une simple nervosité passagère, mais un état qui, à l’état pathologique, fait partie des troubles anxieux, trouble spécifique à distinguer d’autres formes comme la dépression ou le stress chronique (anxiété généralisée). Selon Starcevic (2009), cette classification repose sur l'exclusion de causes organiques, toxicologiques ou psychotiques, pour isoler un état d’anxiété pathologique autonome :

Une Tension semi-constantE :

La personne anxieuse ressent une tension physique et mentale constante, disproportionnée par rapport au danger réel. Elle peut vivre une agitation intérieure permanente, des palpitations, une hypervigilance corporelle, une difficulté à se détendre. Cette tension s’accompagne d’une fatigue chronique — non pas liée à l’effort réel, mais à l’état d’alerte permanent.

L’Inquiétude qui tourne dans la tete :

L’anxiété monopolise la pensée. La personne anticipe constamment des menaces, réelles ou imaginaires, employant une vigilance disproportionnée. La prise de décision est entravée. La concentration se perturbe, l'esprit reste piégé dans un scénario catastrophiste. Elle se sent impuissante face à une menace qu’elle perçoit malgré elle.

Le Brouillage dans LA Mise en action :

Les actions quotidiennes deviennent difficiles à initier ou à mener. La personne procrastine, évite les situations jugées anxiogènes, même si elles sont ordinaires — travail, social, engagements familiaux. Elle se sent inefficace, piégée dans des mécanismes d'évitement. L’évitement devient une stratégie paradoxale de protection qui renforce l’anxiété.

L’IDEAL du Soi apaisé :

La personne anxieuse ne sait plus trop ou elle va ni ce qu’elle veut, elle fantasme sur un état de paix qu’elle croit voir chez les autres. Elle se souvient quelque fois d’un temps où l’inquiétude ne dominait pas ses pensées, et constate l’écart avec celui qu’elle est devenue — une personne tendue, à l’affût. Ce contraste génère souvent de la honte, de la frustration. L’avenir apparaît menaçant, voire étouffant. Paradoxalement, l’anxiété remet en cause l'identité d'une personne jusque-là confiante ou fonctionnelle.

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