Qu’est-ce que la Douleur Chronique ?
La douleur chronique est une douleur persistante ou récurrente, durant au moins trois mois, qui dépasse la simple alerte physiologique d’une lésion ou d’un traumatisme. Elle n’est plus seulement un symptôme mais devient une maladie en elle-même, affectant le corps, les émotions et la pensée. Selon Melzack & Wall (1965) et leur modèle du Gate Control Theory of Pain, la douleur doit être comprise comme un phénomène complexe impliquant à la fois des mécanismes sensoriels, cognitifs et émotionnels, et non comme une simple transmission mécanique d’un signal nociceptif :
L’Épuisement du CORPS MEUTRI :
La personne souffrant de douleur chronique se sent vidée de son énergie. La douleur envahit son quotidien, altère son sommeil, réduit ses forces physiques. La fatigue devient permanente, entraînant un sentiment d’usure. L’organisme reste en tension, comme s’il n’avait jamais de répit.
Retrouver un peu de paix malgré le corps qui souffre
L’Enfermement du COGNITIF en ETAU :
La douleur perturbe la pensée. L’attention se fixe sur la souffrance, limitant la concentration et la mémoire. La personne vit dans l’anticipation de la prochaine crise douloureuse. L’esprit tourne en boucle autour de la douleur, générant anxiété, sentiment d’impuissance et perte de clarté mentale
L’Entrave dans LA VIE ACTIVE :
Les activités quotidiennes deviennent difficiles ou impossibles. Le travail, les loisirs, la vie sociale sont restreints par la douleur. La personne évite certains mouvements, réduit ses engagements, ralentit son rythme. Elle se sent moins efficace, limitée dans ses actions, parfois dépendante des autres.
Le CONTRASTE avec le Soi en pleine sante :
La personne se souvient de son corps fonctionnel, de sa liberté de mouvement, et constate avec amertume l’écart avec son état actuel. Même si elle ne l’a jamais connu, elle le fantasme, observe les autres si plein de possibilité, et elle avec tant de limites. Elle souffre dans son corps et dans sa tête. Ce contraste nourrit la frustration, la tristesse, parfois la colère. Elle a l’impression d’avoir perdu une part de son identité, remplacée par celle de « malade » ou de « patient douloureux ».